04 mars 2007

Ghost Town et une plage à touristes

Je suis désolé pour mon silence des dernières semaines. Soyez sans crainte, je ne suis pas en train de mourir de la malaria dans un corridor d'hôpital, pris en ôtage par l'agressivité de commerçants chinois ou pourchassé par un tigre. Quoique tous possibles, mais peu probables, ces derniers scénarios ne font pas partie de ma réalité.

J'ai tout simplement poursuivi mon voyage en passant moins de temps sur Internet. De toute façon, les accès à l'Internet au Laos sont plus rares qu'au Cambodge. Au moment de l'écriture (5 avril), je suis au Laos. J'espère que ma mémoire ne me fera pas défaut pour décrire ce qui s'est passé voilà un mois.


Après mon épisode de volontariat avec ETO, j'ai décidé de me diriger vers le sud du Cambodge vers Kampot et Sihanoukville. Toutefois, je me dirige là-bas trop tôt et ça me coûte un rendez-vous manqué avec François avec qui j'ai voyagé en Chine. Je planifiais cette rencontre avec lui depuis deux semaines, alors qu'il était au Vietnam. Mais, j'ai pris une mauvaise décision à un certain moment et on devra se reprendre dans le futur, peut-être au Mexique.

Ainsi, je descends vers Kampot. Dans le bus, je fais la rencontre d'Ole (Allemand). On se dirige vers la même guesthouse et en après-midi on se loue des scooters pour faire le tour des environs.

La vue sur la riviere de notre guesthouse

Petit village aux alentours de Kampot

La campagne Cambodgienne

En ce qui me concerne, c'est ma première expérience de conduite sur deux roues motorisées. Je vous le dis tout de suite, je n'avais pas l'air d'un motard. Mais, j'ai définitivement aimé mon expérience et je la répéterai dans le futur.

Le sentiment de liberté combiné à celui de la découverte alors que je me promène dans la campagne cambodgienne sont exaltants. Ole nous trouve deux guides khmers qui nous font découvrir les environs et nous offrent d'excellents biscuits (faits à base de sucre de palmier) dans la maison de l'un d'eux.

Ole

Le lendemain, je pars en direction de l'ancienne station touristique française de Bokor. Celle-ci est située en montagne dans le parc national de Bokor. C'est un site plutôt inusité et difficile d'accès.

Premièrement, la route pour l'atteindre est pénible. C'est 2 heures et demie dans la boîte d'un 4x4 sur une route à flanc de montagne endommagée par l'érosion. Elle est pleine de crevasses. C'est drôle pour la première heure, mais ennuyant et inconfortable par la suite. Les paysages de jungle restent saisissants.

Deuxièmement, contrairement aux autres sites touristiques qui sont entretenus et soignés, celui-ci est laissé à l'abandon. Et, c'est d'ailleurs ce qui en fait son attrait. L'ancien lieu de repos et de divertissement des Français (rappel: le Cambodge est un ancien protectorat français) est maintenant une ville fantôme. Avec la brume à mon arrivée, l'ambiance est géniale. Le casino et sa terrasse m'ont particulièrement plu.

Pas de traces de fantômes

Le casino

Signe indéniable de l'Occident: une église

Pour votre information, la descente de la montagne est tout aussi longue et inconfortable que la montée. Le retour en ville est bienvenu.

Le lendemain, 1er mars, je prends le chemin de Sihanoukville, la station balnéaire la plus populaire du Cambodge. Il n'y a pas grand-chose de particulier à signaler. La plage est belle. Il y a des bars et des guesthouses pour tous les goûts. Quoiqu'on me l'ait seulement raconté, je ne l'ai pas vérifié moi-même, il y a aussi des filles pour tous les goûts ou dégoûts.

Mon intérêt pour Sihanoukville vient de la plongée. C'est un des seuls endroits, sinon le seul, au Cambodge où il est possible de faire de la plongée. Toutefois, celle-ci n'est pas aussi spectaculaire qu'en Thaïlande. La visibilité est réduite et le paysage marin n'apparaît pas dans tout son éclat.

Voila notre site de plongée

Après ces courtes escales dans le Sud, je reprends la route de Phnom Penh pour régler des histoires de visas et retrouver mon point d'ancrage au Cambodge.

(Kompot - 27 fevrier au 1er mars 2007)(Sihanoukville - 1er au 3 mars 2007)

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Bon, enfin!
C'est bon de te retrouver le grand à Diane. Tu me donnes le goût de faire la même chose, partir sur un no where.
Ici, à T-R va sans dire, 5 avril Y NEIGE TABAR..., je te laisse deviner le reste.

Anonyme a dit...

Salut-Jean-Marc!

Quel est le comble de la bad luck quand on voyage comme tu le fais?

Ton père

Jean-Marc a dit...

Le comble de la bad luck...
Tomber dans une arnaque et ne pas s'en appercevoir (comme l'episode du the en Chine) ou tomber malade.

Si l'episode du the a moins de chance de se reproduire vu mon experience, je dois avouer que j'ai ete malade regulierement au courant des derniers mois. Heureusement, c'est mineur a chaque fois.

Je compte quatre visites chez le medecin pour traiter des infections mineures a mes sept derniers moi. Ce qui doit egaler mon nombre de visite chez le medecin pour les memes raisons pour les dix annees precedentes.

Mais ce point negatif ne pese presque rien compare a tout ce que je retire de mon voyage ;-)