06 janvier 2007

Au centre du pays des sourires

Après mon vol depuis Macau, je m'installe en périphérie de Bangkok, près de Sukhumvit Road. J'ai accès au Skytrain, qui est un bon moyen de se déplacer dans Bangkok, le moyen le plus amusant étant le tuk-tuk.

La vie en tuk-tuk

La chaleur thaïlandaise est bienvenue. Autant celle des gens que celle du soleil. Après la Russie et la Chine, où les gens ne sont pas souriants, le contact des Thaïlandais est réconfortant, puisqu'en Thaïlande tout se fait avec le sourire. Même les malentendus sont clarifiés avec le sourire. C'est plus facile et on ne perd pas la face. Dans plusieurs mentalités asiatiques, c'est le cas en Chine et en Thaïlande, s'énerver à cause d'un malentendu est mal vu. En Thaïlande, le calme et le sourire sont de rigueur.

Le sourire d'un jeune Thaï

Puisque je suis en Thaïlande, c'est difficile d'éviter le sujet de la prostitution et du tourisme sexuel. Je vais crever l'abcès rapidement.

Il est courant d'observer des touristes de tout âge avec une Thaïe. La beauté et l'âge des clients varient, ce qui donne parfois des couples bizarres. J'ai vu des gars ordinaires se promener avec de belles Thaïes. Ce n'est pas vraiment scandaleux. Pour moi, ce qui était choquant (et je ne crie pas au meurtre), c'est de voir l'Occidental de 55 ans se promener main dans la main avec une petite poule de 20-25 ans. Elle va l'accompagner pendant ses vacances. A mes yeux, c'est déplorable et disgracieux. Mais je n'en mettrai pas trop, puisque de toute façon la prostitution était là avant les touristes.

Je termine cette lourde parenthèse en parlant des katoïs ou lady-boys. Celles-ci ou plutôt ceux-ci sont des travelos. Il y en a beaucoup. L'industrie du sexe est prolifique au point d'attirer dans ses rangs des mecs qui y voient un moyen de subsistance. Disons que ça a changé ma facon de regarder les femmes en Thaïlande... Dans certains milieux, je regarde toujours la largeur des hanches pour évaluer si j'ai affaire à un ou une Thaï, sachant que ce n'est pas un repère absolu. Plusieurs touristes ont dû avoir des surprises...

Dans un ordre d'idées plus standard, j'ai fait un tour au Marché du week-end. Des centaines de kiosques sont collés les uns sur les autres pour offrir de la consommation bon marché. Il y a de quoi pratiquer ses talents de négociateur. On y trouve des tas de trucs différents: des vêtements, des souliers, des livres, des animaux de compagnie, de l'artisanat, alouette!

Pour sa part, le Palais royal est majestueux. Il a plusieurs pavillons tout aussi brillants les uns que les autres. Il est très coloré et occupe une place importante dans le centre-ville. Pour votre info, la Thaïlande est une monarchie qui permet au peuple de choisir son gouvernement. Toutefois, le processus démocratique n'est pas aussi bien ancré qu'en Angleterre (par exemple) et l'intervention de l'armée a marqué l'histoire politique du pays. Pour sa part, l'image du roi est visible dans plusieurs commerces de Bangkok.

Le Palais royal

Mon passage en Thaïlande me permet de voir du muay thaï. Aussi connu sous le nom de boxe thaïlandaise, cet art martial est redoutable. Les pieds, les mains, les genoux et les coudes sont mis à contribution pour les frappes. De plus, les projections sont permises. Sur les 6 combats que j'ai vus, il y a eu deux KO par coups au corps. La douleur était perceptible. Maman, ce n'était définitivement pas ton genre de spectacle!

J'ai assisté à ces combats en compagnie de Tamara et Jonathan, deux jeunes Américains au début de la vingtaine. Plus tard, j'ai joint leur groupe d'amis pour manger en leur compagnie. Ils étaient bien gentils, ils m'ont d'ailleurs offert le souper. Mais, je trouvais leur réalité tranchante avec le milieu. Ils logeaient dans un hôtel cinq étoiles. A chacun son voyage.

Vous connaissez Buddha?

Un moment de prière

Mon séjour à Bangkok est marqué d'un passage a l'hôpital. Rien de grave, sinon cette grippe qui me suit depuis les montagnes de Huan Shan en Chine. Elle est tenace et elle m'oblige à prendre les grands moyens.

Je m'arrête ainsi dans le premier hôpital que je rencontre, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. En bref, le ministère de la Santé du Québec a de quoi rougir! En vingt minutes j'ai vu un médecin et j'avais mes antibiotiques en main. Tout ça pour la modeste somme de 160 Baths, soit moins de six dollars!

En bref, mon séjour à Bangkok me laisse indifférent. Je n'y ai d'ailleurs pas fait de rencontre coup de coeur. De plus, j'ai eu ma dose des grandes villes et je suis venu en Thaïlande pour le repos et la chaleur des plages. C'est ainsi que sans regret je quitte en direction de Koh Chang, une île située près de la frontière du Cambodge. On se revoit sous les palmiers!

(Bangkok - 4 au 7 janvier 2007)

3 commentaires:

Anonyme a dit...

J'commençais à trouver le temps long, pas de nouvelles rubriques depuis le 5 janvier. En Thailande tu dois sûrement dépasser tout le monde d'une tête et demie ua moins.

Jean-Marc a dit...

En Thailande, tout comme en Chine, je depasse les gens d'une bonne tete. Mon champ de vision est toujours libre...

Anonyme a dit...

Heureuse de te relire mon beau Jean-Marc.
Il semble superbe ce coin de Terre alors que tout (ou presque tout) se traite avec le sourire.
Ici, c'est FRETTTTTE (-30) pas à peu près...mais on survit.
Albert et moi on prépare une espèce de guerre de ballounes d'eau pour le 28 juillet 2007 et autres activités amusantes pour célébrer notre union. Pas d'habits de noces pour les invités, seulement des vêtements confortables qui se prêteront à une journée plein air.
Je t'aime
Mom XXXxxxxx