02 avril 2007

Le plateau Bolaven: driver wanted!

Je commence mon tour du plateau Bolaven en compagnie de Katharina, Dadi et Asta (couple d'Islandais). Nous visitons des plantations de thé et de café, sans parler des nombreuses chutes et du village dans lequel nous nous arrêtons. Nous avons pris un tour organisé sur une journée.

Dadi et Asta

Une plantation de thé

Les fruits contenant les grains de café

À défaut de revenir à Pakse, comme mes compagnons le font, je reste à That Lo, dernier arrêt du tour. C'est un petit endroit tranquille où il y a une chute d'eau. Je veux y passer la nuit et retourner demain à Pakse.

Avant de me coucher, je reçois un appel. Ma surprise est à son comble. Qui peut m'appeler en plein milieu de nulle part? Au bout du fil c'est Marie-France. Elle est à Pakse avec Becky. Elles sont parties un jour après moi de Don Det. Elles ont rencontré Katharina qui leur a dit où j'étais.

Elles ont rencontré Sam et Ryan (couple de Californiens), ainsi que Steve (Detroit). Ils partent tous faire le tour du plateau Bolaven demain. Elle me demande si je suis partant: "C'est bon, j'embarque!"

Marie-France et Becky

Alors que je les attends à That Lo, je me permets de faire une balade à dos d'éléphant. Je m'étais promis d'en faire une. L'occasion n'aura jamais été aussi alléchante. Ça me coûte cinq piasses pour une heure et demie à me promener sur le dos de Moune, une femelle de 64 ans.

Je dois avouer que la balade n'est pas de tout confort. Mais, je reste impressionné par l'agilité du pachyderme à traverser les rivières sur un lit de roches glissantes. Ce n'est pas sa première fois et certainement pas sa dernière. Moune est une brave bête, elle est docile et obéit au doigt et à l'oeil.

À dos d'éléphant

La vue pendant la balade

Notre départ de That Lo se fait le lendemain. Dans le prochains jours, nous allons à Sékong, ensuite Pakxong pour finalement revenir sur Pakse. Nous sommes six à nous partager quatre scooters (ou motorbikes). Steve tient à être seul sur son scooter pour plus d'indépendance. Plus tard, on comprend pourquoi. Il prend tout le temps les devants sans nous attendre. Au point qu'on se demande (en riant) ce qu'il fait avec nous!

Le motorbike gang: Marie-France, Ryan, Becky, Sam(antha) et JM qui tient la caméra.  Steve est déjà parti!

On part s'enfoncer plus profondément dans le plateau Bolaven. C'est l'un des plus beaux endroits du Laos. La jungle est luxuriante et les routes parfois en asphalte, parfois en terre rouge, sont invitantes. Partout sur notre chemin on reçoit les salutations des habitants qui s'exclament: Sabadi! C'est un mot qui incite à sourire. Il faut tenir la dernière syllabe: sabadiii.

Les enfants sont définitivement les plus enthousiastes à saluer les falangs (mot désignant les étrangers). À la sortie d'une école, j'ai croisé un groupe d'une vingtaine d'écoliers. Alors que je m'approchais, ils se sont tous mis à me saluer très énergiquement en agitant les mains et en sautant sur place. Je me suis senti l'espace d'un instant comme un héros. J'en suis encore surpris.

En chemin, nous nous arrêtons souvent pour contempler des chutes d'eau et nous baigner. Les paysages sont tout simplement magnifiques et le sentiment de liberté sur un scooter est enivrant. Ça n'a rien à voir avec la conduite d'une auto.

Des chutes...

Et encore des chutes!

Une section de la route est à flanc de montagne, c'est une dirt road. Elle sillonne le plateau à travers la jungle. Pour moi, la tranquillité de l'endroit est contrastante avec les villes. Les villages que nous croisons ont parfois l'air inhabité. Les maisons sont rustiques, faites de bois et montées sur pilotis.

Lors de la dernière journée, à l'exemple de Steve, je pars plus tôt que les autres... mais, toujours après Steve. Je me rends dans une autre province. Je veux voir les ruines de Wat Phu Champasak, qui datent de la période d'Angkor. Le célèbre empire cambodgien a régné sur cette partie du Laos voilà quelques siècles. J'y reconnais l'architecture, l'art et le style khmers.

Les ruines de Wat Phu Champasak

Les wats (temples) honorent Bouddha

(Le plateau Bolaven - 18 au 22 mars 2007)

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Mmmm, des cerises de café, en as-tu croqué pour le fun?

Jean-Marc a dit...

Je dois avouer que je n'y ai meme pas pense. Ces cerises doivent d'abord secher au soleil pendant quelques jours avant que les deux grains de cafe a l'interieur soient extraits.
Pendant que les grains seches, l'odeur qui emane des tas de cerises a cafe ressemble a du vin qui fermente.