02 octobre 2006

La Corse!

Nous avons fait le trajet depuis Carcassonne sur les petites routes de la France pour nous rendre à Marseille. Et de là, nous avons pris le Kalliste, un traversier que nous avons tout de suite rebaptisé à la québécoise... je vous laisse deviner. Nous avions une cabine, ce qui nous a permis de dormir confortablement pendant la traversée. Le bateau est gros, mais ça n'empeche pas Dom et moi d'avoir le mal de mer. On a le coeur qui flotte au rythme des vagues entre l'estomac et la gorge.

Le matin, on se lève frais et dispos et nous entreprenons notre périple en Corse. Le pays est montagneux et la route sinueuse. La marge de manoeuvre pour la conduite est mince. Mais, notre conducteur (Dom) a les aptitudes d'un as au volant.

Sur la route en Corse (Nord)

D'ailleurs, il est testé très tôt, alors qu'il se met à pleuvoir de façon imposante. La route s'annonce de moins en moins sûre et la marge de manoeuvre est nulle. Nous roulons parfois à 50 km/h, parfois à 30. Le plus impressionnant reste les cyclistes que nous dépassons. Ils font du cyclotourisme en pleine pluie sur des routes très étroites. On ne sait pas si l'on doit les admirer ou s'ils sont complètement débiles! Les conditions difficiles n'empêcheront pas Dominique d'arroser un cycliste de la tête aux pieds d'une vague immense. Il n'a pas fait exprès, mais ça ne nous empêche pas de rire aux éclats pendant plusieurs minutes. Vous allez me dire que ce n'est pas correct, mais le cycliste s'en est tout de même sorti indemne!

Un peu plus loin, la route est de moins en moins belle. Nous constatons même qu'il y a eu des éboulis. A un certain point, nous devons sortir du véhicule pour dégager la route. Et plus loin, c'est le déluge: la route est inondée par le ruissellement des montagnes. La route est totalement impraticable. Voici notre obstacle.



Après une heure de route sinueuse, alors qu'il ne nous restait que 15 km à faire pour atteindre Porto, nous sommes dans l'obligation de rebrousser chemin. Nous devons faire un détour qui nous coûtera 4 heures. On m'a confirmé plus tard que la route entre Calvi et Porto devenait impraticable environ une fois par an dû à de telles conditions.

La Corse a un côté très rustique. Nous rencontrons à répétition des vaches, des cochons et des chèvres qui se retrouvent souvent sur le pavé de la route! Ceux-ci sont souvent à des kilomètres de zones habitées. C'est vraiment très bizarre.

Les gens que nous rencontrons dans le nord de la Corse sont fort sympatiques. C'est plus partagé au Sud où nous tombons sur des gens parfois bêtes, parfois cordiaux. Un Corse nous a aussi avoué qu'il se sentait chez lui au Québec, plus qu'en France. Il trouve les mentalités semblables, et reconnait nos besoins de liberté et de grands espaces.

A la poursuite du soleil... III

C'est en Corse que nous prenons notre meilleur repas. La nourriture est excellente. C'est aussi là que je suis témoin des plus beaux paysages rencontrés dans mon voyage. C'est époustouflant! La Corse porte bien son surnom: l'île de la beauté.

Les Calanques

Bonifacio

A la poursuite du soleil... II

Toute la route se fait en débitant un paquet de niaiseries. L'auto devient un vrai moulin à jokes. Il y en a pour tous les goûts: des bonnes, des moins bonnes et des non filtrées. C'est à Adjaccio, sur la côte Ouest, que Jacynthe nous quitte. Le périple du quatuor prend fin. Nourris par une nouvelle amitié, nous la reconduisons à l'aéroport et lui disons au revoir. Le reste de la route sera un peu moins animé. La dynamique à quatre était vraiment cool.

Le lendemain (28/09), Dom, Seb et moi sommes à Bonifacio, où nous explorons les calanques et une grotte. C'était plutôt spécial, car la grotte menait à un ancien passage vers la citadelle. L'exploration ne débouchera toutefois sur rien, puisque nous finirons par revenir sur nos pas.

Plus tard, nous devons nous séparer. Dom et Seb reprennent le chemin de la France (le continent), alors que moi je me dirige vers Rome, via la Sardaigne. Dom, Seb et Jacynthe ont vraiment agrémenté mon voyage. Le bout de chemin que nous avons fait ensemble a été très amusant. C'est en se disant: Bon restant de voyage! que nous nous quittons. C'est ici que commence mon périple seul.

(Corse - 25 au 28 septembre 2006)

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Que c'est beau, que c'est beau, etc.

Tata Aline

Anonyme a dit...

Salut Jean-Marc,

Si tu savais comme je t'envie (je pense que tu as déjà entendu cela!)

Je te suis dans ton périple et cela me fait voyager bien assise sur ma chaise à F & P.
Ciao !
Marie Claude

carl a dit...

Tout simplement magnifico!!!! De tout beauté!!
Dis-moi J-M, les femmes sont aussi belle que le paysage?!! :P

++ cousin

-Carl-

Anonyme a dit...

Et oui Carl, les femmes sont aussi belles que les paysages et meme plus!. Les Françaises et les Italiennes sont Bellissima!!

Ciao

JM

catherine a dit...

Mmmm c'est beau, ca fait rever...Profites pour nous. Merci de nous le faire partager!